Présentation du jardin

Le Jardin d’épices est le nom de mon jardin, situé dans le sud est de la Seine et Marne, en zone 8a. L’objectif de ce jardin, c’est de tester et d’acclimater des plantes ornementales, alimentaires et médicinales. C’est le jardin d’essai de La Voie du Jardinier.

Le jardin a une superficie de 4500m2. Il est constitué de plusieurs jardins, qui permettent de tirer profit au mieux des différents microclimats du lieu.

Le jardin se divise en 6 grandes zones :

  • Le jardin exotique
  • Le potager créole
  • Le jardin méditerranéen
  • Le jardin mexicain
  • Le grand verger
  • Le jardin sauvage

Techniques employées

Le jardin a été conçu selon les principes de la permaculture et il est cultivé selon les méthodes et les techniques de l’agroécologie.

Ce jardin profite d’une situation protégée des vents froids de l’hiver, d’une terre fraîche en été grâce à l’ombrage de grands arbres. C’est là que s’épanouissent palmiers, bananiers, gingembres à fleurs, cannas… Ce jardin cherche à reproduire un paysage des Tropiques humides. De nombreuses comestibles et médicinales y prospèrent également.

Comme son nom l’indique, c’est l’endroit dévolu aux plantes potagères même si les plantes comestibles se répartissent sur l’ensemble des jardins. C’est cependant là que sont rassemblées les plantes potagères classiques, mais aussi des fruitiers puisque le potager est cultivé sous les arbres (pêchers, pommiers, amandiers, asiminiers). C’est là aussi qu’on trouve le jardin de thé (plantations de théiers).

Ce jardin est situé dans une partie très chaude du jardin. Aucun arrosage n’est prodigué aux plantes (sauf lors de leur 1ère année d’installation). Ici, poussent abricotiers, pêchers, oliviers, grenadiers, eucalyptus et un grand nombre de plantes qui supportent parfaitement la chaleur et la sécheresse.

Ce jardin est appelé ainsi car les plantes qui y poussent nous évoquent ce pays. Il est situé sur la partie la plus chaude du jardin, dans le prolongement du jardin méditerranéen. C’est le royaume des yuccas, des sedums, cactus rustiques, aloés rustiques, kniphofias, agaves… 

C’est la partie centrale du jardin, protégée par une haie au sud (derrière laquelle se trouve le jardin mexicain) et protégé par le jardin sauvage au nord. Là, poussent pommiers, poiriers, cognassiers, pruniers, mûriers (arbres), baies goji, nashi, pistachiers. Un certains nombres d’arbres sont encore petits, mais en grandissant, ce verger deviendra une forêt fruitière.

Le jardin sauvage s’étend sur toute la partie nord du jardin. Il prolonge le jardin exotique, longe la jardin méditerranéen, le grand verger. Il s’agit d’une zone de haies assez denses traversée par un sentier qui permet d’accéder à a mare du kiosque. C’est une grande mare un kiosque où il fait bon se reposer l’été, avec l’impression d’être en pleine nature tant la végétation autour est dense.

Comprendre le jardin

Le Jardin d’épices est un jardin où on teste et accueille des plantes qui pourraient nous être utiles dans le cadre du changement climatique tant il est vrai que les plantes locales souffrent, des étés chauds et secs notamment. Il est important de s’adapter dès maintenant en diversifiant les ressources alimentaires mais aussi les techniques et les savoir-faire.

Le choix des plantes rustiques

Le choix des plantes qui poussent ici est minutieux. Afin d’éviter de coûteuses protections hivernales, toutes les plantes choisies le sont pour leur résistance au froid, comme à la chaleur. Elles doivent pouvoir passer l’hiver avec un bon paillage, rien de plus.

La biodiversité

Cultiver des plantes venant d’autres cieux, ne signifie pas qu’on ne s’intéresse pas à la biodiversité, bien au contraire ! Elle est très importante dans ce jardin. On veille à y laisser prospérer des plantes locales et sauvages. Quant aux nouvelles venues, on fait en sorte qu’elles soient utiles aux auxiliaires, soit parce qu’elles sont mellifères, soit pour qu’elles vont fournir une source de nourriture ou un abri aux insectes, aux oiseaux, à la microfaune.

Il y a également deux mares, qui permettent d’offrir des milieux particulièrement propices à l’épanouissement d’une grande biodiversité.