Pour comprendre la permaculture, il faut partir des 3 principes éthiques de base qui sont :
1 – être attentif à la Terre,
2 – être attentif à l’humain,
3 – poser des limites à sa consommation et redistribuer ses surplus.
Pour beaucoup de personnes, la permaculture se réduit à des techniques agro-écologiques. Pourtant, il s’agit d’un tout beaucoup plus vaste. Il englobe tous les aspects du quotidien en un tout cohérent, qui met l’individu en phase avec la nature et avec les autres.
On représente souvent les principes de la permaculture sous la forme d’une fleur, la fleur permaculturelle. Au cœur de la fleur, se trouvent les 3 principes fondamentaux. Ce sont les bases éthiques de la permaculture :
Les 12 principes fondamentaux
Autour de ce cœur, de ces 3 principes de base, la fleur de la permaculture déploie ses 7 pétales. Ils représentent chacun un domaine. Pour chacun, à sa mesure et selon sa compréhension des choses, chaque personne engagée dans une démarche permaculturelle essaie de participer.
Dans chacun des domaines on essaie d’ appliquer autant que possible chacun des 12 principes fondamentaux de la permaculture, indiqués sur le schéma ci-dessous :
Origines de la permaculture
C’est un agronome américain, CG Hopkins qui employa ce terme en 1910 dans son ouvrage : soil fertility and permanent agriculture. Puis vinrent les travaux de Bill Mollison et David Holmgren dans les années 70 qui, avec les écrits du célèbre japonais Masanobu Fukuoka, contribuèrent à l’essor du mouvement à travers le monde.